Elle appartenait, ainsi que son mari Urf Gudmarson, Ă la premiĂšre noblesse de SuĂšde. Elle alla se fixer Ă Rome Ă la mort de son mari. Sa fille sainte Catherine la rejoignit l'annĂ©e suivante et elles vĂ©curent dĂ©sormais ensemble. FavorisĂ©e de grĂąces extraordinaires, elle suivait Ă la lettre le saint Ăvangile, pratiquant la pauvretĂ©, mendiant mĂȘme sous le porche des Ă©glises afin de rĂ©colter le mĂ©pris des passants. A une princesse romaine qui lui reprochait de ne pas savoir garder son rang, elle rĂ©pondit: "JĂ©sus s'est abaissĂ© sans avoir eu votre autorisation." Les papes s'Ă©taient alors rĂ©fugiĂ©s en Avignon. Elle les harcelait pour qu'ils reviennent Ă Rome. Au dĂ©but de 1372, elle partit pour la Terre Sainte avec une escorte armĂ©e. Ce furent les quinze mois les plus beaux de sa vie, disait-elle. Elle avait fondĂ© l'ordre des Brigittines qui existe encore en SuĂšde sur les bords du lac de Vadstena.
Vous voulez dĂ©couvrir dâautres histoires de saints ? Cliquez iciDimanche 23 Juillet
Sainte Brigitte de SuĂšde
Veuve, fondatrice de l'ordre du Saint-Sauveur (â 1373)

Ăvangile de JĂ©sus Christ selon saint Matthieu (13, 24-43)
En ce temps-lĂ ,
Jésus proposa cette parabole à la foule :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de lâivraie au milieu du blĂ©
et sâen alla.
Quand la tige poussa et produisit lâĂ©pi,
alors lâivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maßtre vinrent lui dire :
âSeigneur, nâest-ce pas du bon grain
que tu as semé dans ton champ ?
DâoĂč vient donc quâil y a de lâivraie ?â
Il leur dit :
âCâest un ennemi qui a fait cela.â
Les serviteurs lui disent :
âVeux-tu donc que nous allions lâenlever ?â
Il répond :
âNon, en enlevant lâivraie,
vous risquez dâarracher le blĂ© en mĂȘme temps.
Laissez-les pousser ensemble jusquâĂ la moisson ;
et, au temps de la moisson,
je dirai aux moissonneurs :
Enlevez dâabord lâivraie,
liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le
pour le rentrer dans mon grenier.â »
Il leur proposa une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
Ă une graine de moutarde quâun homme a prise
et quâil a semĂ©e dans son champ.
Câest la plus petite de toutes les semences,
mais, quand elle a poussé,
elle dépasse les autres plantes potagÚres
et devient un arbre,
si bien que les oiseaux du ciel viennent
et font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
au levain quâune femme a pris
et quâelle a enfoui dans trois mesures de farine,
jusquâĂ ce que toute la pĂąte ait levĂ©. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles,
et il ne leur disait rien sans parabole,
accomplissant ainsi la parole du prophÚte :
Jâouvrirai la bouche pour des paraboles,
je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
Alors, laissant les foules, il vint Ă la maison.
Ses disciples sâapprochĂšrent et lui dirent :
« Explique-nous clairement
la parabole de lâivraie dans le champ. »
Il leur répondit :
« Celui qui sĂšme le bon grain, câest le Fils de lâhomme ;
le champ, câest le monde ;
le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
lâivraie, ce sont les fils du Mauvais.
Lâennemi qui lâa semĂ©e, câest le diable ;
la moisson, câest la fin du monde ;
les moissonneurs, ce sont les anges.
De mĂȘme que lâon enlĂšve lâivraie
pour la jeter au feu,
ainsi en sera-t-il Ă la fin du monde.
Le Fils de lâhomme enverra ses anges,
et ils enlĂšveront de son Royaume
toutes les causes de chute
et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise :
lĂ , il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur PĂšre.
Celui qui a des oreilles,
quâil entende ! »