Alors que la quête du Vendredi saint est traditionnellement consacrée à la Terre sainte et élargie depuis quelques années aux chrétiens d’Orient, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a récemment rappelé que si le soutien financier était essentiel pour résoudre de nombreux problèmes, « la prière et le soutien moral sont encore plus nécessaires ».
« La Terre-Sainte est le lieu du dialogue, habitée par des hommes qui n’arrêtent pas de songer à construire des ponts, dans laquelle vivent des communautés chrétiennes où l’évangile de la paix est proclamé ». Concrètement, cette collecte, prise en charge par les franciscains de Terre Sainte, est partagée par le Vatican entre de très nombreux destinataires situés à Jérusalem, en Palestine, en Israël, en Jordanie, à Chypre, en Syrie, au Liban, en Égypte, en Éthiopie, en Érythrée, en Turquie, en Iran et en Irak. Elle sert à la fois à l’entretien des Lieux saints et aux œuvres pastorales et sociales en Terre Sainte. En 2018, elle avait ainsi permis de récolter 8,6 millions d’euros
« La générosité dont témoignent les catholiques envers leurs frères et sœurs du Moyen-Orient lors de cette quête peut résoudre de nombreux problèmes », a ainsi assuré le cardinal Leonardo Sandri. « Mais la prière et le soutien moral sont encore plus nécessaires ».